Anniversaire de la naissance du Báb
Anniversaire de la naissance du Báb
Au nom de Celui qui est né en ce jour,
Celui que Dieu a créé pour être le Héraut de son Nom,
le Tout-Puissant, le Très-Aimant.
Né le 20 octobre 1819, le Báb possédait
dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il
rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui
valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il
était connu également pour sa générosité envers les pauvres.
Après la déclaration
de sa mission, le Báb fut très vite entouré d’adeptes et le nouveau mouvement
religieux se répandit en Iran comme une traînée de poudre. Ce succès, tout comme l’audace
du message proclamé, suscitèrent hostilités et persécutions - en particulier de
la part des autorités religieuses qui voyaient leur pouvoir et leur prestige
menacés. Les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces
persécutions. Le Báb fut lui-même à plusieurs reprises emprisonné, puis
condamné à mort. Le 9 juillet 1850, cette condamnation fut exécutée dans la
cour de la caserne de Tabriz. Environ 10 000 personnes s’étaient massées sur
les toits des bâtiments et des maisons autour de la cour. Le Báb et un jeune
disciple étaient suspendus par deux cordes contre un mur. Un régiment d’environ
750 soldats arméniens chrétiens, disposés en trois rangées de 250 hommes
chacune, ouvrit le feu à trois reprises. La fusillade était si dense,
rapportent des occidentaux présents, que le ciel était noir et la cour plongée dans
l’obscurité.
Comme en témoignent
les archives du Ministère des Affaires Etrangères britannique, lorsque la fumée
fut dissipée, le Báb avait disparu. Son compagnon se tenait là debout, indemne, épargné par les
balles. Les cordes auxquelles ils avaient tous deux été attachés n’étaient plus
que des lambeaux. Le Báb fut retrouvé dans sa cellule, donnant des instructions
à l’un de ses secrétaires. Au lever du jour, lorsque les gardes étaient venus
le chercher pour l’exécution, il leur avait dit qu’aucune "puissance
terrestre" ne pourrait le réduire au silence avant qu’il n’ait dit ce
qu’il avait à dire. Lorsque les gardes vinrent donc la seconde fois, il leur
annonça calmement : "Vous pouvez maintenant accomplir votre
besogne." Pour la deuxième fois, le Báb et son jeune compagnon furent donc
conduits devant le peloton d’exécution. Les soldats arméniens refusant de tirer
une seconde fois, on confia la tâche à des tireurs musulmans. Cette fois, les
corps des deux hommes s’effondrèrent, os et chair confondus. Curieusement,
leurs visages étaient intacts.
A certains égards, on peut comparer le rôle du
Báb à celui de saint Jean Baptiste dans l’avènement du Christianisme. Le Báb
était le héraut de Bahá’u’lláh. Sa mission essentielle était de préparer la
venue de celui-ci. C’est pourquoi la fondation de la religion babie et son
objectif ont été accomplis en 1863, lorsque Bahá’u’lláh proclama qu’il était celui dont le Báb
avait annoncé la venue
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